Le proteste del Nursing Up echeggiano in Francia

Le proteste del Nursing Up echeggiano in Francia
Roma, 30/05/2023

Lombardie, Nursing Up: Infirmières et sages-femmes aujourd’hui à Milan en Assemblée plénière pour discuter des inconvénients des travailleurs de la santé

 

MILAN 29 MAI 2023 – Les infirmières lombardes de Nursing Up, avec le soutien de collègues de tout le nord de l’Italie, se sont réunies ce matin 29 mai en Assemblée plénière, à l’Auditorium Don Bosco, avec la participation du président et du secrétaire général du syndicat.

L’objectif est de se regarder dans les yeux, de demander à la Lombardie de peser sur les choix du gouvernement national et de la conférence des régions, au sujet de la valorisation des professions en Italie, et de s’adresser aux journaux épineux des soins infirmiers Lombard.

Par la suite, une garnison de protestation symbolique se tiendra devant le siège du gouvernement local. La journée se clôturera par un rendez-vous décisif. Une délégation syndicale rencontrera le conseiller social, Guido Bertolaso.

«La situation des professionnels de la santé en Italie, et plus encore en Lombardie, à ce jour, est vraiment préoccupante. Il y a une fuite dramatique du personnel, majoritairement infirmier, de notre SNN, notamment vers des réalités privées naissantes, puisque de nombreux centres multi-spécialistes s’ouvrent sur le territoire, où l’infirmier est rémunéré d’une manière certainement plus conforme à la ses attentes.

Ainsi commence Antonio De Palma.

Dans un tel contexte, le professionnel peut également effectuer un travail moins épuisant, par rapport à ces hôpitaux publics où un opérateur de santé, peut-être en service depuis 25-30 ans, commence à ressentir le poids des équipes de nuit et le manque de personnel qui pèse comme un rocher sur ceux qui restent sur le terrain.

Dans ces centres spécialisés, il y a des horaires plus flexibles, et outre la rémunération certainement plus adaptée à nos compétences, le professionnel peut travailler du lundi au vendredi, parfois même le samedi, mais n’est pas obligé de travailler la nuit, et peut passer plus de temps avec sa propre famille.

Toujours en termes d’évasion de la santé publique locale, comme nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises, dans les territoires de Côme, Varese, Sondrio, il y a un exode dangereux d’infirmières vers la Suisse, où il est possible de partir même avec des salaires nets de 3 mille euros par mois.

Rien qu’au cours des trois dernières années, 350 professionnels ont quitté nos hôpitaux pour les Suisses.

Pour gagner quelque chose de plus, les infirmières sont obligées de reprendre du service, pourtant vraiment sous-payé, avec la Région Lombardie, pour ne donner qu’un exemple, qui paie 30 euros bruts de l’heure, soit 15 euros nets.

Il est difficile d’imaginer que de telles conditions puissent être acceptées.

La récente indemnité spécifique d’infirmerie, bien que résultant d’une importante reconnaissance, et arrivée avec le dernier contrat grâce à notre combat, ne peut certainement pas nous satisfaire.